lundi 12 décembre 2016

Un coup de coeur


Je serais tentée de dire que c'est le petit nouveau du Lawrence mais ce n'est plus vraiment le cas...Le Larrys a prit place il y a déjà un moment, dans l'ancien Café Sardine, au 9, av. Fairmount E. 
Les rénovations lui vont bien, j'avais déjà un coup de coeur pour ce petit local mais maintenant, je suis en amour. Ce sont les mêmes propriétaires que le Lawrence, donc on mange très bien (évidement), mais a plus petits prix avec de plus petites portions, ce qui permet de goûter à plusieurs items du menu.
Oui, c'est hypster, mais c'est aussi très délicat, chaleureux et je le répète, très bon. Le chef travail avec des ingrédients frais et de saison autant que possible. La carte des vins nous offre des produits nature, d'importation privée. On retrouve aussi une belle sélection de bières en futs et en bouteilles. La cuisine est ouverte sur la salle à manger et il est possible de s'installer au comptoir, face aux cuisiniers (on se sent V.I.P). Les employés sont attentionnés bref, c'est a essayer! 


+ La cuisine est ouverte tôt et ce jusqu'à tard le soir!







vendredi 9 décembre 2016

Quand les deux font la paire


Les restaurateurs et gastronomes penchent de plus en plus vers une vaisselle dite artisanale, dans la même direction que le manger local, cette mode, ce mouvement encourage les artistes céramistes et c'est tant mieux! Le contenant devient presque aussi importe que le contenu. Il met en importance le plat, lui apporte un certain charme et fait ressortir ses couleurs. C'est comme choisir une robe qui nous va comme un gant. Parce que la cuisine est un art tel que le céramiste est un artiste, je vous partage des sculpteurs québécois et leurs oeuvres que j'admire, que je trouve uniques et authentiques.

Christian Roy offre une collection d'objets en céramique et en poterie. Inspiré de l'aspect urbain de notre monde moderne, ses motifs nous rappellent la texture des objets ruraux. Il a plus d'un tour dans son sac, après 20 ans d'expérience, son travail est peaufiner et en demande. Bravo!



Pascale Girardin, pionnière dans le métier, elle vendait déjà ses pièces chez Arthur Quentin et Holt Renfrew à Montréal, Toronto et Vancouver, après seulement 3 ans d'expérience dans le domaine. Elle fait maintenant de grandes murales pour les hôtels et restaurants haut de gamme d'ici et d'ailleurs. On retrouve sa vaisselle unique et épuré au Laurie Raphael, au Toqué! et au restaurant Les 400 coups. 
Pascale Girardin compare son métier à celui d'un cuisinier :

« il est facile de se comprendre car nous transformons tous les deux la matière par l'eau, l'air et le feu. Les chefs travaillent dans l'éphémère et la temporalité de l'expérience, moi je travaille dans la permanence et le support, l'encadrement. La complémentarité est parfaite!»




Gaële Dufaux-Mathieu, une jeune femme pleine d'audace qui crée des pièces humaines et cherche à sensibiliser le client face à la richesse du contenant et de l'artiste qui s'y cache derrière. Elle ose en délicatesse les couleurs et les motifs. Sa carrière est maintenant lancée, on retrouve ses oeuvres au restaurant le  Bouillon Bilk





mercredi 7 décembre 2016

Il fait beau et bien sur Beaubien


Une rue qui se fait discrète avec des adresses qui en valent le détour. Je vous partage deux coups de coeur où l'on boit bien, où l'on mange bien et où on se sent bien.


La brasserie Isle de Garde 

Une brasserie où le décor est aussi beau que les bières sont bonnes. Avec une grande sélection de bières artisanales de micro-brasseries en fût, en cask, ou encore en bouteille, il y en a pour tous les goûts. L'Isle de Garde ne brasse pas ses bières sur place, mais les offrent sur le menu, en solo ou en collaboration avec d'autres micros québécoises. Le menu bouffe est excellent, allez souper en fin de soirée, ou encore dîner les jeudis et vendredis.

+ le service est relax et conviviale!




Le bistro chez Roger 

J'y vais au moins une fois par mois et je n'ai jamais été déçue. Tout est très bon, goûteux, bien balancé et les cuissons sont parfaites! La pieuvre est l'une des meilleures en ville selon moi, super tendre et cuite au charbon de bois. Les lundis tartares créent une dépendance, 18$ pour la grande portion brassée directement devant vous, servie avec frites, salade et croutons grillés également sur charbon de bois (on va se le dire tout est bon là-dessus!). On y va avec son amoureux, amoureuse, en famille ou en gang.

+ on traverse après le souper prendre un verre au bar Chez Roger!

dimanche 4 décembre 2016

Portrait d'un chef en devenir...


J'ai envie aujourd'hui de vous parler de la passion d'un ami a moi, Gary Durand et de ses talents culinaires. Présentement étudiant à l'ITHQ, il souhaite et compte faire son chemin parmi la concurrence du milieu. Parce que cuisinier c'est un métier difficile et compétitif (si je le dis, c'est que je l'ai fait également), mais ô combien magnifique, stimulant et gratifiant!

L'amour pour ce métier ce propage facilement et c'est probablement son père, chef au Casino de Montréal, qui lui aurait transmis cette passion. 

Ayant en main, un cours de massothérapie, un BAC en sexologie, un certificat en gestion des pratiques socioculturelles de la gastronomie, il est maintenant en arrière des fourneaux au restaurant Les Enfants Terribles de la place Ville-Marie et sur les bancs d'école. On peut donc dire qu'il est très sensible aux stimulus et c'est un atout. En cuisine, tout ce passe dans la sensorialité, il faut faire preuve de sensibilité, percevoir les goûts, les odeurs et les couleurs. 

Ayant voyagé beaucoup, sa cuisine est empreinte de ses expériences, on perçoit une grande influence coréenne, japonaise et nord-américaine. Il mélange produit d'ici avec ingrédients d'ailleurs. Ses ramens et autres recettes ont fait leurs preuves dans nos bouches et sur les réseaux sociaux. Il fait tout de A à Z, et reprend avec succès les classiques de David Chang, propriétaire du groupe Momofuku

Il part cet été en France pour accomplir un stage de cuisine. Celui-ci lui apportera expériences et techniques, d'autre corde à son arc! C'est un fonceur, un passionné, un persévérant qui verra un jour, son rêve se réaliser, celui d'ouvrir son propre restaurant.


"Choisis un travail que tu aimes, et tu n'auras pas à travailler un  seul jour de ta vie." - Confucius


Jetez un coup d'oeil à son profil instagram ici!





lundi 21 novembre 2016

Mich, l'artisan boucher


Avec l’industrialisation, la demande alimentaire et notre mode de vie effréné est apparue l’épicerie grande surface. Ces commerces concentrent plusieurs types de produits et services sous le même toit tel que le comptoir boucherie.
Nos déplacements en sont simplifiés, mais la qualité des produits en est-elle affectée? Qu’elle est la différence entre les produits et le service offert en boucherie spécialisé versus celui que nous avons en épicerie?

Je me suis entretenue avec un ami, Michel Gagné, Mich pour les intimes, chef boucher chez Le Maître Boucher à Montréal, afin d’avoir son opinion sur ces questions.

Nous avons tous entendu parler du scandale de la viande chevaline retrouvé dans des produits censé contenir que du bœuf. Suite à des événements de ce genre, les clients en sont venus à se questionner sur la conformité de l’étiquetage. Une confiance doit s’installer de nouveau entre le boucher et le client et c’est exactement ici que le travail de Michel entre en jeux. Il est primordial pour lui de développer un rapport avec son client afin d’être en mesure de mieux répondre à ses attentes et à ses goûts. Le service constitue pour lui 50% de son travail.

La boucherie moderne, que l’on retrouve en épicerie, est dite standardisée. Elle engendre une baisse  des coûts reliés à la main d’œuvre et une facilitée d’accès aux clients. Selon Michel, les bouchers qui y travaillent depuis longtemps tendent à perdre l’art de la boucherie. Ils perdent le contact direct avec le fermier et l’animal. Ils sont appelés dans le milieu, des « meat cutter », parce qu’ils travaillent davantage avec du « ready to slice ».

Michel souhaite sensibiliser le client aux produits qu’il consomme et à la manière de les apprêter. Un boucher instruit saura t’aider et te guider : «questionne ton boucher et tu verras une relation de confiance s’installer. » Il sera en mesure de t’enseigner la différence entre un veau élevé sous la mère et un veau de lait, la différence entre un poulet refroidit à l’eau ou à l’air, entre l’élevage de bœuf régulier ou l’élevage de bœuf spécifique, entre viandes biologiques ou non et bien d’autres informations dans le genre que les gens ne connaissent pas particulièrement.

L’impact environnemental de notre consommation de viandes,  l’industrialisation de celle-ci, et notre regard détaché sur cette réalité, ont mené Michel à adopter une alimentation végétarienne pendant deux ans avant d’être boucher. Un peu bizarre et contradictoire vous aller croire? Non, en fait pas du tout. Il voulait par la suite recommencer à manger de la viande, mais de manière plus réfléchie, il voulait avoir un contrôle sur ce qu’il mangeait et sur la qualité de la viande qu’il consommait . Il a vu en ce métier l’option de réaliser cela et ainsi de pouvoir partager cette possibilité avec sa clientèle. Il tenait à valoriser le mouvement naturel en boucherie et les producteurs locaux.

Son grand-père du côté maternel pratiquait lui aussi ce métier : «ma mère ma remise le couteau de boucher avec lequel travaillait mon grand-père lors de ma première journée de travail. Ce métier signifie donc pour moi passion, tradition et héritage.»



lundi 14 novembre 2016

Un voyage dans le sud!


Si vous n'avez pas encore mis les pieds au IceHouse, ajoutez le maintenant à votre liste!
Dû à sa popularité et à sa petitesse, il est suggéré d'y aller en semaine vers 20 h. 
Le resto est recouvert de bois, on s'installe sur de longues tables à pique nique, rouleau de papier brun à sa disposition et plats servis dans des assiettes de cartons.
Le menu est affiché sur ardoise et si celui-ci n'est pas dans votre champ de vision le serveur vous l'expliquera tout simplement. Avec l'ambiance du resto décontracté et le concept de cuisine ouverte, on se sent un peu comme en visite chez nos amis du sud. 
La cuisine me rappelle la Nouvelle-Orléans, beaucoup de friture et de crustacés avec également un style tex-mex réinventé qui lui est propre. On se doit d'essayer le pichet de limonade bourbon, les crab cakes, les lobster Rolls, les tacos de champignons portobello frits (un belle et bonne option végé), la salade en entrée avec oignons frits, ainsi que les huîtres frites.


On s'y sent en vacance, sur le bord de la mer, on mange bien tout en partageant avec les gens qui nous entourent. 









jeudi 10 novembre 2016

Sam Magdi

Avec la température qui refroidit et les arbres qui se dénudent, l’image d’un café chaud à la main est assez réconfortante, merci. Souvent fréquenté, le Vieux-Port de Montréal a, à sa disposition plusieurs cafés de 3e vague. Je vous parle aujourd'hui d'un tout petit qui se fait discret, le Flyjin café (et non le restaurant).

Situé au-dessus de celui-ci, on peut y accéder par le 417 rue St-Pierre.
C’est comme un petit bateau, on choisit sa place parmi les six disponibles et on se laisse bercer par la musique avec un café (Anchored, torréfié en Nouvelle-Écosse ou Kittel, torréfié ici même à Montréal), un biscotti, un croissant ou encore un jus d’orange fraichement pressé.
On veut faire partie de l’équipage parce qu’on rit aux larmes avec Sam Magdi (celui qui vous fera votre café le matin). Né d’un père égyptien et d’une mère italienne, cet acteur, chanteur et mandoliniste, est resté 11 ans à Abruzzo sur la côte de la mer Adriatique. Ce personnage et votre café vous procureront sourire et énergie garantie!